Jeudi 16 Mars 2006 l'Astrolabe : THE JOHN BUTLER TRIO
Les jours passent (tellement vite!) et ne se ressemblent , mais alors, pas du tout. Le public est totalement différent de
celui de KATERINE (la veille à l'Astrolabe). Manifestement, excepté Valérie et moi personne d'autre ne devaient être là hier soir. Aujourd'hui Il y a de la dreadlock au métre carré mais
pas un seul joint. La salle est non fumeur! Les temps changent, qu'est ce que tu en penses mon copain? Oui c'est malheureux. Pas de cigarettes, et puis demain pas de bière? Et ensuite? des
concerts où le nombre de décibels sera limité? Putain comme ça m'agaçe. L'année prochaine lorsque tu iras voter penses à tout ces trucs : à la répression constante, aux flics que
tu croises à chaque coin de rue, à ta facture de gaz qui augmente de 28%, au CPE, aux conditions de travail dans ta
boite. Fais fonctionner tes neurones dans l'isoloir et baises la gueule aux politiques. Mais je m'égare et le propos n'est pas encore
d'actualité, pour l'instant l'Astrolabe est plein comme un Irlandais un samedi soir.
John Butler est né en 1975 en Californie. Son père est originaire de l'ouest Australien, à l'âge de 11 ans il part donc s'installer là-bas. Il
suit des études artistiques, à 16 ans il commence à jouer de la guitare (celle de son grand-père). Et banco, c'est son truc, il s'en rend bien vite compte. Il forme le John Butler Trio.
Deux albums autoproduits lui amènent le succés dans son pays. Il décide de signer chez une Major (LAVA Record). Et sort Sunrise over sea. La consécration!
Dommage pour toi mais il s'est marié en 2002 et il est papa d'une petite Banjo (si).
Cette année il attaque une tournée française pour notre plus grand plaisir (putain les phrases types de ringardos!). C'est un Road Warrior et nous
allons enfin voir ce qu'il a dans le bide.
Il arrive seul et souriant. Jean's fatigué, pull sans manche à losanges. J'avais le même lorsque j'étais jeune, enfin presque car le sien à tout de
même des couleurs hyper pétantes! Il est à l'aise avec son instrument le bougre! Il déplace ses doigts simplement, doucement (ce n'est qu'une illusion), mon dieu qu'il est doué. Ne rêves pas tu
n'arriveras jamais à l'égaler où alors dans tes rêves. Il a réussi sa petite entrée, le public l'ovationne. Il est rejoint par Shannon BINCHALL (basse/contrebasse) et Michaël BARKER
(batterie). Ben oui tu y étais aussi il faut que l'on en parle du sacré Michaël! Mais combien peut-il mesurer? 2 métres? Plus? Et sa coupe de cheveux, mais c'est géant il a tout
ramené au dessus de la tête type palmier. J'aime l'originalité. Il me plait (pas tant que toi petite coquine!). Il est Néo Zélandais mais j'ai pas réussi à en apprendre
beaucoup plus. C'est le "petit dernier du groupe il remplace Nicky Bomba.
Le groupe est porté du début à la fin par le public, incroyable. Le set se déroule impeccablement. Le son sent la poussière du désert
Australien, c'est aride, je sais pas si tu comprends ce que je veux exprimer. Nous sommes dans les aigus. John Butler enchaine les instruments : guitare 6 ou 11 cordes (si ça existe je
t'ai collé un lien), banjo, lap steel. C'est bien fait, manifestement il y a une conivence au sein du groupe, la petite étincelle qui fait que les musiciens sont sur la même longueur d'onde.
C'est des choses que tu sens en tant que public. Tout s'enchaine à la perfection : les solos de basse, batterie ou guitare. Les morceaux intimistes ou plus violents, Les interventions de
John BUTLER et ses discours écolos. J'en oublie presque le petit con qui est venu se coller devant moi avec sa pouffe.Et quelle voix, pas vraiment éraillé, différente. On comprend facilement
qu'il remporte un tel succés dans son pays. Le combo a ENORMEMENT d'atouts. A mon avis tu pourras prochainement te la pêter lorsque tu diras que tu les as vu dans une petite salle. Pour
eux la prochaine étape c'est le Zénith, un Stade? Ben pourquoi pas!
Bravo à la programmation de l'Astrolabe. On se fout pas de notre gueule dans cette salle.
Tu l'as compris c'est sans nul doute le concert de l'année, (petit con tu nous as déjà dit ça hier pour KATERINE!).
Des regrets? Ne pas avoir aperçu Larsen LUBIN. Il prépare sans doute sa prestation du mercredi 24 mai 2006 : le SEX HARDCORE TOUR que j'attend
avec une impatience non dissimulée.
Enjoy your day Tovarich
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