Jeudi 21 février 2008 l'Astrolabe : THE ASTRO ZOMBIES + THE SWEET VANDALS + THE HEAVY
Terminé mes articles trop longs, les temps changent mon petit lapin, on veut de l'essentiel, du sensationnel, et même parfois des quenelles, c'est pour dire !
Alors pousse la porte, n'ais pas peur de ce que tu vas trouver, ça ne pourra pas être pire que dans ton salon !
Pour nous mettre en jambes THE ASTRO ZOMBIES débarque pour nous asséner un rock Psychobilly de très bonne tenue. Ce trio
Dijonnais énergique et exubérant puise ces racines dans le Rockabilly mais ne crache pas sur la culture Punk, une réussite malgré un volume sonore bien trop fort.
La bière n'a rien pu faire pour mes tympans, mais elle soigne déjà pas mal de maux, ne lui en demandons pas trop. Je plante mes dents dans le Mars de ma fiancée chérie :
Et ça repart (allusion à une publicité qui date de 3 siècles, je me fais plaisir avant tout quoi).
C'est la claque de la soirée ! Avec son son (Véronique ?) vintage le quintet Madrilène, et non pas Barcelonnais comme l'a écrit (le mauvais) Laurent MEREU-BOULCH dans Madame Figaro,
THE SWEET VANDALS réussit le carton plein.
Je n'avais pas vu une telle liesse populaire depuis le concert de SHARON JONES le 03 mars
2005.
C'est en ce moment que je me rends cruellement compte qu'il est plus difficile de chroniquer un concert exceptionnel plutôt qu'une grosse daube. Les mots ne sont pas suffissants,
c'est tellement personnel, c'est quelque part en toi, c'est une interconnection directe entre ton subconscient et la musique, enfin je vais pas faire de philosophie à 2 balles, je laisse ça à
BHL.
Je me jette à l'eau (sans bouée).
De l'essentiel pour ce combo mené d'une voix de maitre par MAYKA EDJO. Un orgue Hammond (JULIAN MASEO), une ligne de basse souple et ronde (SANTI
"Sweetfingers" MARTIN), une batterie précise qui claque (JAVI "Skunk"), et une guitare efficace (JOSE "Yusepe" HERRANZ). Pas de fioritures. Exit les
cuivres parfois emcombrants. Au final un son Groove 70', et sans verser dans la nostalgie. Une réussite te dis-je !
Un set chaud bouillant comme une cabane à frites. De l'émotion (tu l'as compris, enfin j'espère), du magnifique, servi en toute simplicité par des musiciens d'exception.
Les espagnols sont très, très, très forts, après Tokyo Sex Destruction dont je ne me suis jamais vraiment remis, une énorme
bonne surprise qui risque d'agiter ma platine pendant quelques temps.
Difficile de se défaire du son Funk/Soul de nos sympathiques Espagnols ! THE HEAVY va devoir mettre le turbo pour être
convaincant. Mais rien d'impossible pour SWABY chanteur charismatique, véritable machine de guerre de ce groupe du sud de l'Angleterre. Un combo bien massif, aux guitares affirmées,
difficile à classer, même si l'ensemble reste bien puissant.
Après 2 titres notre chanteur tombe la veste, il est déjà trempé, petite incursion au milieu de la foule, au plus grand bonheur des demoiselles vers qui il se dirige immédiatement (le bougre). Il
impressionne tout de même, sachant passer du Blues au Funk ou du Rock au groove, son timbre de voix s'adapte immédiatement.
Un set tonique et stimulant, et pourtant : même la jolie Brunette derrière ses claviers (mention spéciale pour sa très
provocante robe à pois) n'aura pas réussie à me faire oublier MAYKA.